Je présume, légèrement en-deçà du visible,
Les lieux suffocants de la perfection







  















S'entretenir à l'inconnu
Le renouveau est la langue des souffles




















La voix des écumes s'est tue
Reste, indolente comme une huître, l'eau.























Indomptable aux mots, bienfaitrice impalpable
La lumière effleure l'inconcevable puis se retourne





















Omettre l'abandon
L'Océan est souvent doux






















En l'inondant, rendre l'impatience aussi fuyante qu'une dorade
Irriguer les tâches et les essoufflements de leur comptant d'ablutions






















Implacable, le cercle de chaleur entoure la terre et l'eau
Debout au centre, les corps s'apaisent


























Et l'océan se prend pour un lac
Lisse et innocent, gris par stratégie

















 
Les stations de la mémoire sont liées sans vraie limite
Aux imprécations de la lumière




















La peau s'excuse
Les courants longent la voie des jugulaires























Le sable attend
On grille des oiseaux quelque part























  



Seule en ce point reste la nudité
Le sable attend
























Sur la hanche
Le soleil des années passées à l'à-peu-près



















Se découpe sur l'écroulement du ciel
La précision vacante des faits passés

















L'eau dans son infinie langueur
L'enveloppe est futile













 


Accaparant tout le visible
L'assomption est devenue une nécessité



















 








Les ventres de la côte étouffent les cris
Dans l'huile, les ablutions s'éternisent






















Brasser les savoirs sans geindre
Les cuisses écartées pour ne rien contenir

















 

Il n'est jamais Midi
C'est la sueur qui s'écoule






















Si nager était un  homme
Ma bouche l'authentifierait