Le soleil sans compromis ne tait pas les cris
Être ne suffira jamais, il restera indéfiniment à le prouver


















La crainte a trouvé le lieu de ses dilutions
Là, on oublie presque le sel des larmes dans la large paume









  









Aller nager comme on se lave les mains
Rafraîchir aux écumes les fibres de nos âmes
















Sur le sable brûlant les vieilles chiennes cherchent en vain des odeurs
Leurs mamelles épuisées d'avoir trop nourri l'oubli


















Toute la famille, sur sa courbe de Gauss, macère nonchalamment
Le bain est un sofa




















Après avoir été baignée de luxe, frôlé l'appel discret de l'espace
Comment revenir à la matité des foules ?







  
 
 
 
 

Le lumière est bleue
Malgré l'inflammation des pensées, elle s'obstine
 
 
 
 
 
 









Chaque vague est une, je l'apprends
Seul l'œil initié à la perpétuité du commencement peut le voir









 
 
 
 
 
 
Le vent depuis le sud comble de ses aventures passées
L'oreille encore humide d'absence








 







Le sel donne à la peau un goût de café
La lumière n'affronte que ceux qui lui pardonnent














 
 
 
 
 
Mon corps s'étend d'un bout à l'autre de la plage
Unique épave portant le temps




 
 
 
 


 
 
 
  
 
 
 
Le mélange inépuisable des sables
Laisse entrevoir le travail impassible des forces
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 







Derrière la lumière
Les appels miroitent comme des perles
 
 
 
 
 


 
 
 
 
 
 
 
 
 
La fin de matinée attend, épouse encore vierge
L'outrance rayonnante de son amant
 
 
 
 
 
 







Un long temps s'est infiltré entre mes terres et l'eau
Quatorze heures douze, nos retrouvailles m'offrent un segment d'infini